1. |
Rivière
04:01
|
|||
Je regarde par terre
L’horizon est un faux-fuyant
Je les connais par cœur
Les chemins de l’évitement
Dans tes cheveux je tarde et mes pensées se démêlent
Quand tu me regardes je ne suis plus le même
Et j’embrasse la douceur encore une fois
Au lieu de chercher un ailleurs où je ne suis toujours pas
J’ai connu des rivières
Où les ponts menaient nulle part
Si l’eau mène la mer
Nos deux rives mènent à bon port
Quitte à marcher sur des plages séparées par les flots
Chacun son rivage et vive les bateaux
Au fond la distance n’est qu’un recul
Assez pour qu’on avance sans que personne ne se brûle
Je suis prêt, oh je suis prêt
À traverser
Dix mille fois s’il le faut entre mon cœur et les mots
Pour te retrouver
Je suis prêt, oh je suis prêt
À traverser
Dix mille fois s’il le faut entre mon cœur et les mots
Pour te retrouver
Dans tes cheveux je tarde et mes pensées se démêlent
Quand tu me regardes je ne suis plus le même
Et j’embrasse la douceur encore une fois
Au lieu de chercher un ailleurs où je ne suis toujours pas
Je suis prêt, oh je suis prêt
À traverser
Dix mille fois s’il le faut entre mon cœur et les mots
Pour te retrouver
Je suis prêt, oh je suis prêt
À traverser
Dix mille fois s’il le faut entre mon cœur et les mots
Pour te retrouver
|
||||
2. |
||||
Les câbles qui s’étirent entre nous
Ont déjà connu des pannes
Parfois le signal est si flou
Qu’on se perd dans son vacarme
Quand on aime on va nu-pieds
Sur le chemin des pots cassés
Qu’on s’est promis mille fois d’éviter
J’arrive à mesurer davantage
Les craintes qui nous abîment
Celles qui se glissent dans le langage
Ont fait deux nouvelles victimes
Toi qui lis dans mes angoisses
Moi qui finis tes phrases
Quand les mots manquent d’espace
Quand les mots manquent d’espace
Quand les mots manquent d’espace
(Aaaaah)
J’ai plié le coin de mes pensées
Avant de perdre la page
Dissimulé sous mon oreiller
Le grand livre de nos dérapages
Toi qui lis dans mes angoisses
Moi qui finis tes phrases
Quand les mots manquent d’espace
Quand les mots manquent d’espace
Quand les mots manquent d’espace
(Aaaaah)
|
||||
3. |
||||
Depuis ton départ
J’ai perdu vingt livres
Une part de mon corps
Cherchait à te suivre
Mais bien avant de disparaître
J’irai creuser dans mon ventre
Je crois bien qu’avec un peu d’aide
Je découvrirai le centre
La douleur ne ment jamais (la douleur ne ment jamais)
Quand elle parle de moi
La douleur ne ment jamais (la douleur ne ment jamais)
Pourquoi je l’écoute pas
J’ai pas vu passer les mois
Pas vu venir le dégel
Un printemps sans toi
Un avion sans ailes
On atterrit toujours quelque part
Là où on ne s'y attend le moins
J’ai retrouvé mon radar
Ma boussole d’orphelin
La douleur ne ment jamais (la douleur ne ment jamais)
Quand elle parle de moi
La douleur ne ment jamais (la douleur ne ment jamais)
Pourquoi je l’écoute pas
La douleur ne ment jamais (la douleur ne ment jamais)
Quand elle parle de moi
La douleur ne ment jamais (la douleur ne ment jamais)
Pourquoi je l’écoute pas
|
||||
4. |
Pendant que tu dors
03:49
|
|||
J’vire de tous les bords dans la nuit de Pandore
Pendant que tu dors
J’ai jamais compris comment me mettre à l’abri
De mes histoires
Les scénarios possibles
Se suivent et se répètent
J’écris trois fois la bible
Mais j’ai rien d’un prophète
J’dors pas, j’pense trop, j’dors pas (aaaah)
J’dors pas, j’pense trop, j’dors pas (aaaah)
La nuit me ronge les ongles
Ce soir le plafond me donne le vertige
Pendant que tu dors
Au bac en inquiétude
Je mériterais mon diplôme
J’admire ta plénitude
Par l’œil de mon cyclone
J’dors pas, j’pense trop, j’dors pas (aaaah)
J’dors pas, j’pense trop, j’dors pas (aaaah)
La nuit me ronge les ongles
Quand les maux qui veillent
Croisent le soleil
Quand les maux qui veillent
Croisent le soleil
Quand les maux qui veillent
J’dors pas, j’pense trop, j’dors pas
Croisent le soleil
J’dors pas, j’pense trop, j’dors pas
Quand les maux qui veillent
J’dors pas, j’pense trop, j’dors pas
Croisent le soleil
J’dors pas, j’pense trop, j’dors pas
|
||||
5. |
Amadoue-moi
02:30
|
|||
Comme une église
Chère à chauffer
Mon cœur de Pise
Penche de ton côté
Mon toit qui coule
Tes chutes de glace
Nos nuits qui déboulent
Un parfait désastre
J’ai des amis qui se demandent pourquoi
Je n’ai pas fui avant d’arriver là
Alléluia, amadoue-moi
Je serai fort une autre fois
Alléluia, amadoue-moi
Je serai fort une autre fois
À trop vouloir
J’ai perdu pied
Poussé le diable
Dans le bénitier
Sur le vitrail
En fonds de bouteilles
Je révise en détails
La scène de la veille
J’aurais peut-être dû sonner le glas
Quand j’ai repris les rênes en plein éclat
Alléluia, amadoue-moi
Je serai fort une autre fois
Alléluia, amadoue-moi
Je serai fort une autre fois
Une autre fois
Une autre fois
Alléluia, amadoue-moi
Je remets mon sort entre tes doigts
Alléluia, amadoue-moi
Je serai fort une autre fois
|
||||
6. |
Moteskano
03:03
|
|||
Moi l’homme pâle aux grands pieds
Souillés
On m’a demandé de porter
Tes souliers
Si tu m’invites à danser
Je devrai
D’abord me déshabiller
Tu as fait naître une tempête
Dans mon ventre
J’entends les voix de tes ancêtres
Quand tu chantes
Douce et puissante comme la rivière
Ta langue
Sans savoir la comprendre me semble si claire
Nikinako
Ketcikinako
Nikinako
Ketcikinako
Elle a le tronc couvert d’épines
Notre histoire
Toi qui recolles les racines
Les samares
Ta voix de gomme et de résine
Elle répare
M’accordes-tu le droit de d’entonner avec toi?
Nikinako
Ketcikinako
Nikinako
Ketcikinako
|
||||
7. |
Corde à linge
04:02
|
|||
On fait l’amour au masculin
La guerre est un mot féminin
Ma langue est figée dans du bois
Desjardins peut pas changer ça
Je marche sur la corde à linge
En haut les saints, en bas les singes
Moi qui ne suis ni l’un ni l’autre
Je refuse de jouer les bons apôtres
J’ai la honte d’être un homme
J’ai la honte d’être un homme
Qu’est-ce que d’être un homme?
Pas pour le meilleur, mais le pire
L’Église a banni le désir
Et dans les plaisirs retrouvés
Nous les vautours on s’est vautrés
Mais toi tu me vois autrement
Assis au banc des innocents
C’est si facile de me voir
De l’autre côté du miroir
J’ai la honte d’être un homme
J’ai la honte d’être un homme
Qu’est-ce que d’être un homme?
À part la culpabilité
D’être né du mauvais côté
Il est si loin le petit roi
De tout ce qu’il reste de moi
J’ai marché sur la corde à linge
Comme le roi des petits singes
Oui j’ai grandi, j’ai fait des choix
Appris à me pointer du doigt
J’ai la honte d’être un homme
J’ai la honte d’être un homme
Qu’est-ce que d’être un homme?
|
||||
8. |
Deux loups
03:23
|
|||
J’ai nourri le mauvais loup
Celui qui n’aime pas l’amour
Dans sa gueule il y a mon cou
J’ai choisi le mauvais loup
J’ai creusé mon propre trou
À force de marcher d’un pas lourd
À faire les cent pas à genoux
J’ai creusé mon propre trou
J’ai donné à la bête
Les clés de la voiture
On a foncé dans le mur
J’ai nourri le mauvais loup
J’ai nourri le mauvais loup
La patience est une vertu
On devrait changer l’adage
Toi et moi on l’a vécu
Ma patience est un carnage
J’ai ignoré la bête
Et caché ma blessure
Je me suis fait la vie dure
J’ai nourri le mauvais loup
J’ai nourri le mauvais loup
J’ai pas su résister à la tentation de fermer ma gueule
Quand la rage éclatera encore une fois je serai tout seul
Tout seul
J’ai nourri le mauvais loup
J’ai nourri le mauvais loup
J’ai nourri le mauvais loup
|
||||
9. |
À retardement
03:05
|
|||
Qu’elle est étrange
L’existence
Curieux mélange
De peines et de chances
Temps difficiles
Grandes extases
Qu’arrive-t-il
Quand ils se croisent
Je ne vole pas
Non, je fais semblant
Je sais planer en tombant
Je tombe à retardement
Quand les sourires
Goûtent les larmes
Que ne rien dire
Me fait du charme
Peur et espoir
Forces rivales
Je vis, je dors
Dans la spirale
Je ne vole pas
Non, je fais semblant
Je sais planer en tombant
Je tombe à retardement
Quand je pense à toutes les heures
Perdues à être déçu
Avant que le malheur
Ne nous ait roulé dessus, si j’avais su (Je tombe à retardement)
Je ne vole pas
Non, je fais semblant
Je tombe à retardement
Je ne vole pas
Non, je fais semblant
(Je ne vole pas noooon)
Je tombe à retardement
Je ne vole pas
Non, je fais semblant
(Je ne vole pas noooon)
Je tombe à retardement
Je ne vole pas
Non, je fais semblant
Je tombe à retardement
Je tombe à retardement
|
||||
10. |
De l'autre bord
03:57
|
|||
Même si ton corps
Est un champ de bataille
Si la guerre s’auto-déclare
Et qu’on n’est pas de taille
Même si l’espoir
Omet des détails
Pas de promesses illusoires
On connaît la finale
Chaque soir le soleil
Se noie dans le fjord
Tes yeux font pareil
Si tu penses la mort
Tu vis encore
Même si j’ai mal
Jusque dans les racines
Bouleau jaune magistral
T’es ma force tranquille
Chaque soir le sommeil
Raconte une histoire
Si tu te réveilles
Dans l’autre territoire
Tu rêves encore
Le chemin qui s’ouvre
On ne le prend qu’une fois
Je sais que ton amour
Veillera sur moi
De l’autre bord
|
Simon Lachance Quebec City, Québec
À la fois réfléchi, mais intuitif, Simon Lachance est de ceux qui savent matérialiser leur vision. Parolier et batteur prenant part à de nombreux projets de la scène musicale québécoise, il dépose en solo des paroles touchantes et résolues sur une musique toute en nuances. Intemporel, l’alliage qu’il propose s’avère empreint de douceur, de profondeur et de conscience. ... more
Streaming and Download help
If you like Simon Lachance, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp